La bouche pleine vous souhaite une savoureuse années 2014, riche en exaltations palatales, en salivation abondante et en plaisirs gastronomiques insoupçonnés! 😀 Une année aussi enivrante (sinon plus) que ce fabuleux risotto à l’aubergine rôtie, citron et basilic, concocté par le célèbre chef israélien Yotam Ottolenghi, qui ne cessera de vous plaire. Léger, plutôt facile à réaliser et formidablement délicieux. Continuer la lecture
Fenouil.
Caramélisé.
Fromage de chèvre.
Déjà, avec ces trois composantes, il y a de quoi faire saliver une armée. Ajoutez à cela une touche de beurre et c’est un vol direct vers une exaltation palatale. Cette recette très simple célèbre le fenouil comme il ne l’a jamais été, exhalant avec élégance ses sucres et ses pointes anisées par le fromage de chèvre fondant (à la figue, c’est encore mieux) qui vient s’immiscer entre les interstices de ses feuilles caramélisées. Bon, assez parlé. Exécution!
Malgré le redoux, l’hiver sévit toujours. La peau manque de fraîcheur, les muscles manquent de soutien et le rhume se propage à la vitesse de la lumière. D’où l’importance cruciale de faire le plein de vitamines. Sans aucun scrupule, j’ai donc décidé de vous livrer aujourd’hui le secret de la fameuse sauce Dragon. Continuer la lecture
Pour une dinde du temps des fêtes exceptionnelle, succulente et juteuse à souhait, où chaque bouchée est un vœu de bonne année. Une chair tendre, légèrement salée, avec ses notes parfumées d’anis étoilé qui ravira tous vos convives.
Mes très chers lecteurs, j’en profite pour vous souhaiter de joyeuses fêtes, accompagnées de mes meilleurs vœux. Merci de me lire et de me suivre. Merci d’être là. Si l’aventure continue, c’est grâce à vous! Vous me faites terriblement chaud au coeur xx
À l’année prochaine, pour encore plus de gourmandises et de découvertes! Cela promet…
Joyeuses fêtes!
Emilie
Cette fabuleuse recette m’a été transmise par mon estimée collègue Catherine « Detox » Perreault. Pensez nouilles soba, tofu parfumé, chou frisé, carottes sucrées, champignons shiitake et déferlante de santé. Vous en deviendrez accro vous aussi. C’est plein de vitamines et ce n’est pas sorcier du tout. Une recette savoureuse et énergisante, relevée par une touche orientale, qui rendra jaloux vos collègues au bureau. Continuer la lecture
Je profite de cette journée de canicule pour vous parler un peu de la saison hivernale. C’est maintenant officiel, les XXIIIes Jeux olympiques d’hiver de 2018 seront célébrés à Pyeongchang en Corée du Sud. Bien entendu, cette nouvelle a fait germer en moi l’envie de manger coréen. L’exquise saveur délicatement salée du kongnamul a surgi du tréfonds de ma mémoire, telle la petite madeleine de Proust. Aussitôt, j’ai enfilé mon tablier et intégré mon labo pour retrouver l’essence de ce met savoureux.
Dans la cuisine coréenne, quelque soit le plat principal, attendez-vous à voir débarquer, en guise d’accompagnement, un tapis de soucoupes au contenu non-identifié. On y reconnaît parfois de petits poissons, de multiples crustacés et fruits de mer, des algues, des légumes, des fruits, des céréales le tout macéré, fermenté, épicé, pimenté et qui agrémenteront nécessairement le riz blanc qui servira d’intermédiaire, sinon de pacificateur, entre le plat principal et ces multiples accompagnements.
Kimchi
Ces amuse-gueules (banchan) dont le plus connu est le très fameux Kimchi, chou fermenté au piment rouge qui se consomme par dizaines de tonnes matin, midi et soir et sans lequel tout coréen âgé de plus de trois ans et normalement constitué ne peut survivre plus de cinq heures, sont nécessaires et indispensables à l’appréciation de l’expérience coréenne. Les banchan sont aux Coréens, ce que les tapas sont aux Espagnols avec toutefois, la distinction suivante : ils sont obligatoires et vous ne les choisissez pas.
J’ai fini par développer une passion maladive pour le banchan aux fèves germées (kongnamul) hélas, irrémédiablement servi en portion pour nouveau-né. Il me fallait la recette pour étancher ma soif gargantuesque. Mon cher ami Benoit l’a dénichée. La voici avec les quantités ajustées. Et c’est si facile ! Continuer la lecture
Il est 17h30. Vous avez un potluck dinner à 18h que vous aviez complètement oublié. Vous pouvez y arriver sans passer par la pizza froide ou la quiche du supermarché. Grâce à la formidable recette d’Anne-Hélène, vous conserverez votre dignité et épaterez les convives.
SALADE D’ASPERGES AU PECORINO ROMANO
La recette est d’une simplicité déconcertante, mais le résultat final est diaboliquement succulent. Le pecorino ajoute une touche inédite et raffinée qui relève magistralement la saveur des asperges.
INGRÉDIENTS
– 1 Botte d’asperges (2 bottes si le nombre de convives est élevé)
– 25-30 g de Pecorino Romano au lait de brebis
– 1 cuillère à soupe d’huile d’olive de bonne qualité
– 1 pincée de sel de Camargue
1. Laver et couper les asperges en tronçons de 3 cm.
2. Cuire à la vapeur (environ 3-4 min). Elles doivent être encore légèrement croquantes.
3. Égoutter et passer à l’eau froide afin d’arrêter la cuisson.
4. Dans la même poêle qui servit à faire cuire les asperges, ajouter l’huile d’olive.
5. Ajouter ensuite les asperges.
6. Râper finement le pecorino sur les asperges
7. Ajouter la pincée de sel
*Servir froid
Quelques faits sur les asperges:
1) En l’espace de 24 heures, une asperge peut croître jusqu’à 10 pouces
2) Plus la pousse est large, meilleure est la qualité
3) Les asperges contiennent du glutathion (GSH), un puissant détoxifiant pour l’organisme.
4) Les Grecs et les Romains de l’Antiquité croyaient que les asperges pouvaient soulager les maux de dents et les piqûres d’abeille.
5) Les asperges favorisent la circulation et la résistance capillaire
6) L’asperge est une grande source d’acide folique qui aide non seulement à la duplication des cellules, mais aussi à la croissance et à la réparation.
Bien joué les asperges !
Vous excuserez mon silence des derniers jours. La bouche pleine s’est faite une entorse à chaque pied en chutant gracieusement dans un escalier. J’ai dû prendre un peu de repos. Dans mon infortune, je me suis dit que j’avais encore le pouvoir de créer ma propre fortune en fabriquant mes biscuits chinois avec l’aide d’une fée pâtissière qui transforme tout en délice. Nous avons donc lu sur le sujet, passé en revu quelques recettes, puis nous nous sommes mises à la pâte.
La recette suivante est fort simple et donne de sublimes petits biscuits chinois, avec une note de vanille et d’amande. Au diable, les biscuits de fortune du buffet à saveur de carton sucré, et les amis qui vous veulent du bien.
Créez votre propre fortune ou de petits mots doux pour votre amoureux (se):
INGRÉDIENTS
Pour 40 biscuits
– 5 cuillères à soupe de beurre non salé
– 4 blancs d’œufs de gros calibre
– 1 tasse de sucre granulé (un peu moins, si vous n’avez pas la dent sucrée)
– 1 tasse de farine tout usage, tamisée
– Une pincée de sel
– 3 cuillères à soupe de crème 35%
– ¼ de cuillère à café d’extrait d’amande pure
– ¼ de cuillère à café d’extrait de vanille pure
– Beurre non salé ou aérosol de cuisson antiadhésif
Étape 1 – LES PETITS MOTS
Sur des bandes de papier de 3 x ½ pouces, écrivez tous vos petits mots, doux et moins doux, car vous n’aurez pas le temps de les écrire plus tard. J’ai utilisé du papier quadrillé et des crayons de bois, mais vous pouvez être plus créatifs.
Étape 2 – PRÉPARATION
Dans un grand bol, à l’aide d’un batteur électrique, mélanger les blancs d’œufs et le sucre. Battre à vitesse moyenne, environ 30 secondes. Ajouter la farine et le sel, et battre jusqu’à consistance homogène. Ajouter le beurre, la crème, l’extrait d’amande et de vanille. Battre jusqu’à consistance homogène, environ 30 secondes.
Sur une plaque de cuisson froide bien graissée, verser ½ cuillère à soupe de pâte et étendre avec le dos de la cuillère en un mouvement circulaire, de manière à former un mince cercle de 3 pouces de diamètre. Répétez l’opération quatre fois.
*Il est préférable de travailler avec deux plaques de cuisson et de faire quatre biscuits à la fois.
Étape 3 – LA CUISSON
Chauffez le four à 400 degrés. Assurez-vous d’avoir vos petits mots près du four, une spatule, des gants de coton, une mitaine et un moule à muffins. Si vous n’avez pas de gants de coton, vous risquez, comme nous, de perdre vos empreintes digitales dans la manipulation.
Mettez la plaque au four. Surveillez la cuisson (environ 5 minutes). Lorsqu’environ un pouce de la circonférence est doré, sortez les biscuits. C’est là que ça devient excitant. Vous aurez 10 secondes pour décoller le biscuit à l’aide de la spatule, placer le mot au centre du biscuit et le plier.
Pour ce faire, après avoir déposé le message au centre du biscuit, avec les doigts, pliez le biscuit en deux. Pincer les deux extrémités en haut du biscuit et disposez le biscuit dans un moule à muffins pour qu’il prenne la bonne forme.
Une fois le biscuit légèrement durci, vous ne pourrez plus le manipuler. Donc, il faut être préparé mentalement et s’exécuter avec rapidité.
Amusez-vous bien 🙂 ! Je vous invite à partager, dans la section Commentaires, vos messages. Ils pourront en inspirer en plusieurs !
Le 19 janvier 2011 restera à jamais une date importante pour la cuisinière en moi. J’ai enfin réussi à maîtriser l’art de cuisiner les haricots verts épicés à la szechuannaise, après maints essais-erreurs. Un plat si formidablement bon que j’en deviens zinzin.
D’ordinaire, c’est un légume d’accompagnement traditionnel de l’ouest de la chine qui se déguste avec un plat de viande ou un peu de riz. J’en fais mon plat principal sur une base hebdomadaire. J’en raffole, comme une envie subite de chocolat noir. Lorsque les haricots sont bien apprêtés, l’extérieur salé et épicé croque sous la dent pour ensuite se marier merveilleusement à la chair douce et sucrée du haricot… Sublime… Vous serez conquis. En plus, la recette est facile.
INGRÉDIENTS
• 4 cuillères à soupe d’huile d’arachide ou végétale
• 1 lb de haricots verts
• 1 cuillère à soupe généreuse d’ail haché
• 1 cuillère à soupe généreuse de gingembre haché
• 3 échalotes, partie blanche seulement, hachées finement (je vous recommande les ciseaux)
• 1/2 cuillère à café de Sauce au piment et aux haricots noirs de marque Lee Kum Kee disponible dans la plupart des épiceries asiatiques (Marché Orientale,Quartier chinois)
• 1 cuillère et demie à soupe de sauce soya
• 1/2 cuillère à café de cassonade ou de sucre
• 1/4 cuillère à café de sel, ou au goût
• Poivre au goût
PRÉPARATION
1. Lavez les haricots verts, les égoutter soigneusement, et couper les deux extrémités. Coupez les ensuite en morceaux d’environ 2 pouces de long.
2. Hacher l’ail, le gingembre et les échalotes.
3. Le secret pour réussir ce plat réside dans la technique de cuisson des haricots. Dans un wok, à feu moyen-vif, faire frire les haricots dans 3 cuillères à soupe d’huile, en remuant constamment, jusqu’à ce que la peau commence à « froncer » et à brunir (5 à 6 minutes).
4. Retirez les haricots verts et égoutter dans une passoire ou sur du papier absorbant.
5. Faire chauffer 1 cuillerée d’huile dans le wok à feu moyen-vif. Ajouter l’ail, le gingembre et les échalotes. Faire revenir pendant quelques secondes, remuez, puis ajoutez la sauce au piment et aux haricots noirs AVEC MODÉRATION, car elle est extrêmement épicée. Je vous conseille d’y aller au goût. Faire revenir encore pendant quelques secondes jusqu’à ce que le mélange devienne odorant.
6. Ajouter les haricots verts, la sauce de soya, le sucre, le sel et poivre si désiré. Bien remuer, goûtez et rectifiez l’assaisonnement si nécessaire. Faire cuire durant environ 10 minutes, jusqu’à la consistance désirée. Servir bien chaud.
*Note: D’autres versions de cette recette ajoute du porc haché aux haricots verts.
Pour affronter le froid matinal et le vent d’automne, une tranche de pain aux zucchini bien moelleux et subtilement épicé saura vous ragaillardir.
INGRÉDIENTS
– 2 gros œufs
– 1 1/3 tasse de sucre
– 2 cuil. à soupe de mélasse
– 2 cuil. à thé de vanille
– 3-1/3 tasses de zucchini râpé
– 2/3 tasse d’huile ou beurre non salé fondu
– 3 tasses de farine
– 2 cuil. à thé de bicarbonate de soude
– ½ cuil. à thé de sel
– ½ cuil. à thé de muscade
– 2 cuil. à thé de cannelle
– ¼ cuil. à thé de clou de girofle en poudre ou cardamone
– 1 tasse de noix de Grenoble ou pacanes hachées
– 1 tasse de canneberges séchées
Préchauffer le four à 350F.
Mélanger les œufs, le sucre, l’huile, la mélasse et la vanille et les zucchini.
Dans un autre bol, mélanger la farine, le sel, le bicarbonate, les épices, les canneberges et les noix.
Mélanger le mélange liquide au mélange sec pour en faire un mélange homogène. Ne pas trop brasser.
Beurrer deux moules à pains, et verser le mélange dans les deux moules.
Cuire au four jusqu’à ce qu’un cure-dent en ressorte propre. Laisser refroidir avant de sortir le pain des moules.
Une fois sorti du moule, saupoudrer de sucre à glacer avant de servir.
Bon appétit!