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Oh le beau gâteau!
via Lake Jane via Baked Explorations
Les 1001 trucs de cuisine
- Les oignons vous font pleurer ? Coupez-les avec un morceau de pain qui dépasse de votre bouche. Le bout de pain est sensé absorber ces émanations qui nous font tant pleurer.
- Pour faire une bonne purée de pommes de terre, il est préférable de faire cuire les pommes de terre avec la pelure. Lorsque la pelure fend, c’est que la pomme de terre est prête. Elle s’enlève ensuite comme un gant. Une pomme de terre bouillie sans pelure, c’est comme une purée sans goût.
- Oyé ! Oyé ! Camarades ! La Bouche pleine fait appel à vos secrets de grands chefs ! Faites parvenir vos trucs et astuces via la section Commentaires, et je les ajouterai à ce billet sans trop tarder.
La Bouche pleine vous souhaite un joyeux temps des fêtes…
Je salive, tu salives, il salive
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À table
via apartement #34
Jamais assez
Restaurant Lawrence | Bruncher chez le petit-frère du Sparrow
Depuis quelques mois, le Mile-End bourgeonne de nouveaux petits restos. Ce n’est pas encore la fin du Mile-End, quoiqu’en disent les mauvaises langues. Depuis le 1er décembre, une nouvelle addition à ce charmant quartier, le tout nouveau tout chaud Lawrence, petit frère du Sparrow, situé juste en face.
Les cuisiniers du Sparrow ont donc déménagé leurs pénates de l’autre côté de la rue, dans l’ancien local du Mozaik Café, pour se consacrer pleinement à leur art. Je m’y suis rendue pour le brunch du dimanche, histoire de comparer s’il y avait du nouveau par rapport aux brunch du Sparrow. Après 1 minute de panique parce que je n’arrivais pas à trouver l’entrée dans le rideau bleu-gris, j’ai eu le plaisir de constater que ce restaurant était exactement ce dont j’avais envie ce dimanche-là. Un établissement juste assez branché, mais pas trop. Décoré avec une simplicité efficace et sobre. Tables et plancher de bois, une jolie guirlande d’ampoules, de jeunes familles attablées, quelques hipsters, une ambiance décontractée, sans prétention, conviviale et chaleureuse. On adore.
Au menu, pas de changements par rapport à la carte du Sparrow. De bons petits déjeuners inspirés par la tradition anglaise: le petit déjeuner anglais (oeuf, lardons, saucisse, boudin, pommes de terre et fèves au lard), crumpet avec beurre et confiture, le pain doré avec fruits d’automne, des oeufs cuits au four avec céleri-rave et pleurottes, des rognons avec cresson sur pain grillé, du saumon fumé et oeufs brouillés. Les assiettes, composées d’ingrédients de qualité, sont copieuses. Une excellente façon de débuter la journée, dans une atmosphère chaleureuse.
Pour le repas du soir, un incontournable. Prenez le bar poché avec moules. Vous allez tourner de l’oeil tellement ce plat est enveloppant, délicat et succulent. Une ambiance toujours aussi conviviale avec un service impeccable.
Prévoyez environ 20$ par personne, 30 $ pour le repas du soir
LAWRENCE
5201, rue Saint-Laurent, coin Fairmount
Mile-End, Montréal
514-503-1070
Lun-Mar : Fermé
Mer-Dim: 11h-15h et 17h-23h
Brunch
Sam-Dim: 11h-15h
Histoire | Qui était le mystérieux Chef Boyardee ?
Ettore Boiardi est né en 1898 à Piacenza, en Italie. En 1914, il immigre aux États-Unis à Ellis Island et rejoint son frère aîné dans la cuisine de l’Hôtel Plaza. Le jeune Boiardi est un assistant culinaire si talentueux, qu’il devient chef du restaurant et plus tard, chef de restauration d’un dîner pour le président Wilson. Toujours le plus jeune homme dans toutes les cuisines, Boiardi décide d’augmenter la taille de sa célèbre moustache, afin de paraître plus vieux.
À 24 ans, Boiardi déménage à Cleveland pour ouvrir son propre restaurant, Il Giardino d’Italia. Ses soupers spaghetti sont tellement délicieux que les clients demandent au chef de leur vendre sa fameuse sauce tomate. En 1928, la sauce devient si populaire qu’il se consacre à la vente à temps plein.
En 1938, mariée et ayant un fils, Boiardi déménage l’entreprise familiale en Pennsylvanie afin d’accroître le contrôle qualité sur ses produits. Cette situation lui permet d’être plus près du champs de tomates, et même de faire pousser des plants de tomates et de champignons dans le sous-sol de son usine. Il était maintenant temps d’apporter quelques changements à la ligne des produits Boiardi. Fatigué d’avoir à expliquer la prononciation de son nom à chaque nouveau client, et prêt à se lancer sur une échelle nationale, le Chef renomme ses sauces et pâtes « Chef Boy-Ar-Dee ».
Les produits du Chef gagnent encore plus de popularité au cours de la Seconde Guerre mondiale, lorsque son entreprise prépare des rations pour les troupes armées. Dans les années 50, Boiardi vend son entreprise pour 6 millions de dollars. Il garde toutefois main mise dans les affaires de l’entreprise, apparaissant dans des publicités télévisées et il agit à titre de conseiller jusqu’à sa mort en 1985. Depuis, la marque s’est diversifiée. On est loin d’un repas au Il Giardino, bien sûr, mais le plaisir coupable n’en demeure pas moins satisfaisant.












