Depuis les premiers balbutiements du Chien fumant, il y a environ un an, j’ai suivi les travaux, avec le sentiment que ce petit restaurant de quartier allait avoir beaucoup de classe. Un premier coup de coeur pour la façade à grandes fenêtres carrelées qui s’intègre merveilleusement au voisinage et qui occupe les coins de rue Lanaudière et Gilford, non loin du populaire Quartier général (patience, chers lecteurs, un jour, je réussirai à avoir réservation). Un deuxième, pour l’accueil débordant de gentillesse et la chaleur élégante des lieux. La salle à manger, d’une convivialité sans pareille, revêt des allures de pub anglais, à la façon Sparrow, habillée de vieux planchers et tables en bois, tapisserie provençale, moulures et ardoises pour afficher les menus. Elle s’étend le long du bar, entourant la cuisines ouverte aux regards du curieux.
À la barre, trois chefs créatifs dans la mi-vingtaine (dont un ex-chef du restaurant Joe Beef), dont la cuisine aux accents british, ressemble à la cuisine décontractée du Sparrow, avec la qualité des viandes de la Kitchen Galerie. On dénote aussi des influences venant des quatre coins du monde: Asie, Italie, française et polonaise pour en nommer quelques unes.
Pour débuter, laissez-vous inspirer par la carte des cocktails. Je vous suggère le French 79, fait de proseco et de zestes de citrons. Un plaisir sans nom que j’aurai renouvelé minimum 3 fois. Malgré mon passé de cavalière, j’ai commandé le tournedos de cheval avec osso-bucco. À la première bouchée, ma culpabilité équestre s’est immédiatement sublimée. Une viande aussi douce que la soie, tandis que l’osso-bucco, donnait l’impression d’avoir sur la langue, un nuage vaporeux. Toutefois, l’assiette de calmars frits, prise en entrée, avait la taille d’un plat principal, ainsi que le raffinement d’un casse-croûte. Néanmoins, j’ai bien apprécié.
Afin de compléter le topo, je suis retournée au Chien fumant le lendemain pour essayer le brunch cette fois. Il faut bien rattraper le temps perdu ;). De la carte des brunchs émane une audace ludique, ainsi qu’une originalité rafraîchissante, tout en ayant aussi des plats plus classiques, tels le fameux 2 oeufs, bacon, saucisse, jambon, rôtis.
Voici le sublime saumon fumé dans la cour arrière du Chien Fumant, sur une crêpe aux échalotes, crème fraîche, radis marinés et oeuf poché. Un pur délice.
Je vous présente le sandwich porchetta de testa servi avec « black eyed peas » et un oeuf miroir. Une combinaison intéressante, mais malheureusement trop salée.
Et le premier prix, décerné au porc braisé (pulled pork) épicé, avec oignons marinés et un oeuf miroir, servis sur une gaufre faite maison. Encore légèrement salé, mais incroyablement savoureux et original. Un petit chef d’oeuvre fondant qui débute bien la matinée.
On pourrait parfois penser que Le chien fumant manque un peu de raffinement, mais il faut voir la cuisine comme étant décontractée et sans prétention. Or, l’audace, l’inventivité et le plaisir qu’ont les chefs à nous faire découvrir de nouvelles combinaison nous font oublier ces quelques imperfections.
Le soir, comptez 40$ par personne pour un plat principal. Environ 20$, pour le brunch. Les cuisines ferment tous les soirs à 2h du matin (chic!)
LE CHIEN FUMANT
4710, rue De Lanaudière (angle Gilford)
Montréal
514 524-2444
*Réservations recommandées
Du mardi au dimanche de 18h à 2h
Brunch le dimanche de 10h à 14h
Source photo 1 et 2: site web du Chien fumant
Comment c’est en soirée (point de vue assiette)?
C’est pas mal ! De la bonne bouffe de pub avec une touche d’originalité. Peut-être un peu salé.
excellente critique.
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Après avoir tout lue , j’aimerais attirer l’attention sur la critique du Chien Fumant.
Bizarrement et tristement ce restaurant a perdu de beaucoup en 6 mois ; c’était mon favori.
Les prix sont devenues d’un non-choix , cher ou trop cher.
tout disparais même au premier services la moitié des plats sont rayer des tableaux
choix de nourriture ; plus en plus pauvres. viandes , pain , viandes et pains ,pains a la viandes.
Le service est rester tout aussi charmant , mis a part un serveur immensément grand stationner a la caisse qui salue toutes les entrées d’un superbe regard tellement glacial que s’en est inquiétant..Littéralement. Chaque fois que je croise son regard a l’entrée j’ai l’impression d’avoir gifler sa mère.
C’est malheureux, vraiment, j’aimerais y retourner il y a 1 an.
Nous leurs avons même écrit pour demander ou était les poissons et les prix plus ‘modérés’ d’avant.
5 mois plus tard, pas de réponses ce qui est habituellement ‘rude’ d’un restaurateur (3-4 personnes a avoir écrit quelques lignes.)
J’écris ceci puisque , comme dit plus haut, si m’adresser a la source ne fonctionne pas ; je partagerais avec d’autres qui se sentiront plus concernés ; vous, moi, les clients.
Merci d’avoir partagé ces impressions Clo!